Des débuts sans caractère officiel
Le CTAC a été à ses débuts, non pas une organisation officiellement constituée, mais un petit cercle de spécialistes animés du désir de tenir des congrès sur des points de droit administratif. C’est ainsi qu’a été organisé vers 1984, autour de la célèbre table de cuisine de Michelle Falardeau-Ramsay, alors présidente de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, un congrès de deux jours à l’intention des organismes et conseils assujettis à la réglementation fédérale. Tenue par souci d’économie dans les salles d’audience de la Commission des relations de travail dans la fonction publique du gouvernement fédéral, cette première initiative connut un franc succès. Elle fut rapidement suivie d’une deuxième, de plus grande envergure. Cette fois, les organisateurs optèrent pour l’Université Queen’s, à Kingston, où l’activité a été tenue par la suite pendant plusieurs années. La tradition d’Ottawa devait commencer plus tard.
Certains des organisateurs des premiers congrès venaient du milieu de la justice administrative, notamment Robert W. Macaulay, Michelle Falardeau-Ramsay, Ron Ellis, Jean-François Gosselin, Ghislaine Richard et Margo Priest. Ces congrès avaient plutôt un caractère officieux, et toute personne intéressée pouvait y participer.
Conscients de la nécessité d’une certaine communication entre les congrès, les participants ne tardèrent pas à mettre sur pied un comité composé de membres appartenant aux divers conseils et organismes administratifs et qui devait tenir des réunions entre les congrès. Peu après, les administrateurs de ces conseils et organismes ont également commencé, eux aussi, à se réunir.