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Colloque 2024

Date : 5 juin 2024

Prix par personne: EN PERSONNE: Membres CTAC ou ICAJ: 600 $ — Non-membres: 800 $ // EN LIGNE: Membres CTAC ou ICAJ: 550 $ — Non-membres: 750 $

Lieu :En ligne et en personne : Hôtel Delta Ottawa City Centre101, rue Lyon Nord, Ottawa, ON K1R 5T9

Programme bilingue avec interprétation simultanée
La participation à ce programme est reconnue pour les avocates et les avocats des provinces où la formation continue est obligatoire.

Bienvenue au 40ième Colloque annuel du CTAC : Relations de pouvoir et le pouvoir des relations

Alors que de plus en plus de tribunaux et d’organismes publics sont appelés à instaurer et à implanter des mesures significatives et mesurables pour faire progresser la lutte contre le racisme, pour favoriser la réconciliation, la diversité et l’accessibilité, comme le souligne l’appel à l’action du Bureau du Conseil privé sur la lutte contre le racisme, l’équité et l’inclusion dans la fonction publique fédérale, nous avons le plaisir d’annoncer le 40e colloque annuel du CTAC sur les relations de pouvoir et le pouvoir des relations.

Joignez vos collègues du Canada en participant aux activités de la Semaine nationale du droit administratif, et écoutez les perspectives d’éminents juristes, avocats, universitaires et leaders de la justice administrative sur la façon dont les tribunaux administratifs peuvent s’acquitter de leurs engagements en matière d’équité et d’inclusion et acquérir des compétences pour combler les écarts de pouvoir afin d’améliorer l’accès à une justice administrative inclusive et accessible.

Parmi nos conférenciers, mentionnons la participation de l’honorable juge Mahmud Jamal de la Cour suprême du Canada, l’honorable juge Hennessy de la Cour supérieure de l’Ontario, ainsi que des Commissaires et des leaders de la communauté de la justice administrative.

Ce programme contient 4 heures et 75 minutes de contenu de professionnalisme sur l’égalité, la diversité et l’inclusion.

The Law Society of British Columbia (le Barreau de la Colombie-Britannique)

Le Colloque a été approuvé par the Law Society of British Columbia (le Barreau de la Colombie-Britannique) et fera partie des cours et groups d’études approuvés pour fins de formation professionnelle continue.

Date / Heure Évènement
5 juin 2024
08h00 – 17h00 Bureau d’inscription
08h00 – 09h30 Petit-déjeuner/Réseautage (en personne)
08h30 – 09h30 Connexions CTAC (Virtuel)

Faites l’expérience d’une séance Connexions CTAC. Se produisant régulièrement, chaque séance Connexions CTAC est un espace virtuel dans lequel les membres du CTAC peuvent partager des idées, acquérir des connaissances et bâtir des liens avec leurs pairs de la justice administrative. Venez à une séance de Connexions CTAC du Colloque, préparée afin de bâtir des réseaux avec des collègues du droit administratif, alors que nous discuterons sur la responsabilité des tribunaux en matière d’inclusion et de lutte contre le racisme.

09h30 – 09h45 Mot de bienvenue et remarques préliminaires
09h45 – 10h00 Présentation de la Médaille du CTAC 
10h00 – 10h30 Présentation principale :  Conversation avec l’honorable Mahmud Jamal, juge à la Cour suprême du Canada 

Modératrice : Katharine Evans, conseillère juridique, Conformité et initiatives stratégiques, Tribunal d’appel de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (ON)

Cliquez ICI pour voir les biographies des présentateurs.

10h30 – 10h45 Rafraîchissements et réseautage
10h45 – 12h00

Présentation du panel : Faire de la place aux ordres juridiques autochtones dans la justice administrative

La fourniture par la Couronne de programmes et de services publics aux peuples autochtones a longtemps pris la forme d’une attribution discrétionnaire de privilèges plutôt que du respect d’obligations légales. Dans ce contexte, les agences gouvernementales peuvent être habituées à considérer les appels à l’action en matière de réconciliation comme simplement aspirationnels ou volontaires plutôt qu’impératifs d’un point de vue juridique ou moral. Pour être responsables d’une action durable en faveur de la réconciliation, les commissions et tribunaux administratifs doivent s’attaquer aux fondements coloniaux du droit canadien et tracer consciemment une voie différente pour aller de l’avant. Cette séance explorera le potentiel de transformation que recèle la communauté de la justice administrative en faisant de la place aux ordres juridiques autochtones pour promouvoir notre engagement commun en faveur de la réconciliation et renforcer la responsabilité fondamentale et la légitimité des processus administratifs.

Modératrice : Theresa McGee, conseillère juridique et coresponsable des services aux autochtones à Tribunaux Ontario

Panélistes :
Darcy Lindberg, Professeur adjoint, Université de Victoria
Corey Shefman, Associé, Olthuis Kleer Townshend LLP

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12h00 – 13h15 Déjeuner 
13h15 – 14h15 Présentation en plénière :  Ce que la  Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA)  signifie pour les tribunaux administratifs

Obligations des tribunaux en vertu de la DNUDPA La professeure associée Naiomi Metallic discute de la manière dont la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones affecte les tribunaux administratifs dans les cadres législatifs existants (et potentiels), et à la lumière de la jurisprudence récente de la Cour suprême du Canada dans  Renvoi relatif à la Loi sur les enfants, les jeunes et les familles des Premières nations, des Inuits et des Métis, renvoi qui réfère aux publications de la professeure Metallic. Les participants seront encouragés à réfléchir à la manière dont la DNUPDA s’applique au droit administratif et aux politiques et procédures des tribunaux.

Modératrice : Claire Anderson, Conseillère, Colombie-Britannique et Yukon, Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

Présentatrice :  Naiomi Metallic, professeure agrégée de droit, titulaire de la chaire du chancelier en droit et politiques autochtones, coordinatrice du certificat en droit autochtone, École de droit Schulich de l’Université Dalhousie.

14h15 – 14h45  Présentation plénière : L’honorable juge Patricia Hennessy, Cour supérieure de justice de l’Ontario

La juge Hennessy a présidé le procès dans l’affaire Restoule c. Canada concernant les droits issus de traités.  Elle s’entretiendra avec le professeur Lindberg de l’université de Victoria, qui a écrit sur cette affaire. Leur discussion portera sur le travail de madame la juge et de la manière dont les perspectives Anichinabé ont été intégrées dans le contexte historique et culturel de la signature des traités en question. Quelles leçons les décideurs administratifs peuvent-ils tirer de la manière dont cette affaire s’est déroulée, alors que nous essayons de rendre nos propres processus plus inclusifs ?

Introduction :  Claire Anderson, Conseillère, Colombie-Britannique et Yukon, Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

Modérateur : Darcy Lindberg, Professeur adjoint, Université de Victoria

14h45 – 15h45 Présentation du panel :   Théories critiques pour les tribunaux 

En 2022, lors des séries du colloque du CTAC, l’une des séances a porté sur les théories critiques pour les tribunaux et a examiné ces théories dans le contexte de l’âge, du sexe, du handicap et de l’intersectionnalité. Entre autres, le panel a également discuté des idées fausses et de la dynamique du pouvoir dans la mesure où ils ont un impact sur les plaideurs non représentés par un avocat.

Patricia DeGuire, la commissaire en chef de la Commission ontarienne des droits de la personne, et Odelia Bay, une universitaire, auteure et doctorante, reviendront cette année pour approfondir ces sujets.

Modératrice : Carmelle Salomon-Labbé, directrice associée, Bureau des appels, de la discipline et des griefs des professeurs, Université de Toronto

Panélistes :
Patricia DeGuire, commissaire en chef de la Commission ontarienne des droits de la personne
Odelia Bay, doctorante, Faculté de droit Osgoode Hall

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15h45 – 16h00 Rafraîchissements et réseautage
16h00 – 17h00

Présentation du panel :  Meilleures pratiques pour combler l’écart de pouvoir dans les procédures administratives

Des représentants de plusieurs institutions canadiennes seront présents afin de partager leurs approches uniques visant à combler l’écart de pouvoir dans les procédures administratives canadiennes pour les groupes historiquement marginalisés, y compris les approches politiques, l’assistance pratique et plus encore.

Co-modératrices :

Laura Brittain, Vice-présidente adjointe, Section d’appel des réfugiés, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada
Alison Kennedy, Commissaire, Section d’appel des réfugiés, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada

Panélistes :
Suzanne Gilbert, Vice-présidente de la Section d’appel, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada
Jennifer Moore Rattray, Chef de l’exploitation, Southern Chiefs’ Organization
Jude Samson, Vice-président par intérim, section d’appel du Tribunal de la sécurité sociale

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17h00 – 17h15 Remarques finales
17h15 Réception CTAC-ICAJ
18h30 Souper (aux frais des délégué.e.s)

Présentateurs

L’honorable Rosalie Silberman Abella

L’honorable Rosalie Silberman Abella

Nommée à la Cour suprême du Canada en 2004, la juge Silberman Abella est la première femme d’origine juive à y siéger. Son parcours hors du commun est jalonné de précédents. Née dans un camp de personnes déplacées à Stuttgart, en Allemagne, elle a mené une carrière bien remplie avant de rejoindre la plus haute cour du Canada.

Son parcours professionnel est impressionnant. Elle fut avocate en pratique privée, juge au tribunal de la famille (la première femme enceinte et la première réfugiée nommée à la magistrature au Canada), réformatrice du droit (présidente de la Commission de réforme du droit de l’Ontario), arbitre du travail (présidente de la Commission des relations de travail de l’Ontario), professeure de droit (à l’Université McGill) et commissaire à la Commission d’enquête (la Commission royale d’enquête sur l’égalité en matière d’emploi de 1984 a créé le concept et le terme d’« équité en matière d’emploi »). Elle a été élue à la Société royale du Canada en 1997, à l’Académie américaine des arts et des sciences en 2007 et à l’American Philosophical Society en 2018 et en 2020, et elle a été décorée de la Croix de Commandeur de l’Ordre du Mérite par le président de l’Allemagne.

Elle est également diplômée du Conservatoire royal de musique, a été juge pour le prix littéraire Giller, a animé un débat des chefs entre candidats au poste de premier ministre et a envoûté le monde entier avec ses talents d’oratrice. Elle a laissé sa marque sur la Cour suprême du Canada, sur le droit au Canada et dans le monde entier, et sur le Canada en tant que nation et ambassadeur mondial des valeurs et de la jurisprudence canadiennes.

La juge Abella est née dans un camp de personnes déplacées, à Stuttgart en Allemagne, le 1er juillet 1946. Elle a immigré au Canada à titre de réfugiée avec sa famille en 1950. Elle est la première réfugiée qui a été nommée à la magistrature au Canada. Elle est l’épouse de l’historien canadien Irving Abella, et le couple a deux fils, Jacob et Zachary, tous deux avocats. Elle s’est retirée le 1er juillet 2021.

Raj Anand, Associé, WeirFoulds LLP

Raj Anand est un associé, un arbitre et médiateur chez WeirFoulds s.r.l. Sa pratique comprend les domaines du droit administratif, des droits de la personne, du droit constitutionnel et du droit de l’emploi, du litige civil, de la négligence professionnelle et de la règlementation. Il a été élu comme conseiller du Barreau pour trois mandats jusqu’en 2019, et pendant ce temps, il a été président du Comité du Tribunal et vice-président de la Section de première instance. Il a été membre des groupes de travail sur des questions de critères d’admission, de stage, de bonnes mœurs et de gouvernance du Barreau, et a présidé et coprésidé des groupes de travail sur la réforme du Tribunal, l’examen sur trois ans du Tribunal et les difficultés des titulaires de permis racialisés. Raj a obtenu son diplôme de la Faculté de droit à l’Université de Toronto avec la Clé du doyen en 1978. Il a été président du Conseil des anciens de la faculté de droit de l’U de T, du Conseil de revendication et droits des minorités, de la Commission internationale de juristes du Canada et des Services juridiques pro bono de l’Ontario ; coprésident du Tribunal de U de T ; et membre du conseil d’administration de la Société des plaideurs, d’Aide juridique Ontario, de la Commission de l’Ontario, du Centre de toxicomanie et de santé mentale, de Justice for Children and Youth et du Centre d’action pour la sécurité du revenu. Raj a été commissaire en chef de la Commission des droits de la personne en 1988-1989, de la Commission d’enquête de 1989 à 1994 et président fondateur du Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne en 2008-2010. Il a donné le cours «Le nouveau droit administratif » au niveau de la maitrise, et « Éthique juridique: valeurs juridiques » et « La diversité et la profession juridique» au niveau du Juris Doctor. En 1997, il était le premier récipiendaire du Prix de la Justice de la Société des plaideurs, et en 2003, il a reçu la Médaille du Barreau, la plus haute distinction décernée par l’organe directeur de la profession juridique de l’Ontario. En 2018, Raj a reçu le Prix de l’ABO pour service distingué, et en 2021, il a obtenu la médaille d’honneur de la Society of Ontario Adjudicators and Regulators (SOAR) pour sa contribution exemplaire au système de droit administratif.

Karim Benyekhlef, Professeur, Faculté de droit de l'Université de Montréal; chaire, LexUM en information juridique; directeur du Laboratoire de Cyberjustice

Karim Benyekhlef est professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal depuis 1989. Il est détaché au Centre de recherche en droit public depuis 1990 et en a assuré la direction de 2006 à 2014. Il a assuré la direction du Regroupement stratégique Droit, changements et gouvernance, regroupant une cinquantaine de chercheurs, de 2006 à 2014. Il fut aussi directeur scientifique du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM) de 2009 à 2012. Il assure actuellement la direction du Laboratoire de cyberjustice, qu’il a fondé en 2010. Le Laboratoire de cyberjustice a obtenu en 2015 le Prix Mérite Innovation du Barreau du Québec. Il est titulaire de la Chaire de recherche LexUM en information juridique depuis octobre 2014. Il est membre du Conseil scientifique et du Conseil d’orientation du Cérium. Il a reçu en 2016 la distinction Advocatus Emeritus (Avocat émérite) du Barreau du Québec. Il est le titulaire 2019-2020 de la Chaire d’excellence Alexandre Koyré. Il est co-responsable de l’Axe Droit, cyberjustice et cybersécurité à l’OBVIA (Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique).

Membre du Barreau du Québec depuis 1985, il a exercé au sein du ministère fédéral de la Justice de 1986 à 1989. Ses champs d’enseignement et de recherche sont le droit constitutionnel (droits et libertés de la personne), le droit international, le droit des technologies de l’information, la théorie et l’histoire du droit. Karim Benyekhlef a fondé en 1995 la revue juridique électronique Lex Electronica, la toute première revue juridique en ligne en langue française.

Il est également l’instigateur des premiers projets de règlement en ligne des conflits (Projet CyberTribunal, 1996-1999, eResolution, 1999-2001, ECODIR, 2001).  Il assure la direction du Laboratoire sur la cyberjustice dont les travaux visent à accroître et faciliter l’accès à la justice. Dans le cadre du programme des Grands travaux de recherche concertée (GTRC) financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), il a dirigé le projet «Repenser le droit processuel : Vers une cyberjustice» (2011-2018), une équipe internationale composée d’une trentaine de chercheurs de plus 23 institutions universitaires au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Europe. Il dirige maintenant le projet «Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice et l’intelligence artificielle» (Projet AJC) dans le cadre du programme de partenariat du CRSH. Ce projet vise à mettre l’intelligence artificielle (IA) au service des justiciables et des acteurs judiciaires afin d’accroître l’accès à la justice. AJC réunit, pour 6 ans, une équipe multidisciplinaire et internationale composée de près de 50 chercheurs et de 42 partenaires représentant des centres de recherche, des institutions publiques, des professionnels du droit, des représentants de la société civile et des acteurs du secteur privé.

Le professeur Benyekhlef a également participé dans les années 1990 et 2000 à l’élaboration de programmes de bonne gouvernance en Afrique et dans les Caraïbes (Agence canadienne de développement international, Nations-Unies et Commission européenne).

Jamie Chai Yun Liew Professeur agrégée, Université d’Ottawa

Jamie Chai Yun Liew est une avocate en droit de l’immigration et professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Elle est la co-auteure de «  Immigration Law » 2ième édition avec Donald Galloway publié par Irwin Law, et auteure du roman acclamé « Dandelion », publié par Arsenal Pulp Press. Jamie a comparu devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, la Cour fédérale, la Cour fédérale d’appel, la Cour supérieure de justice et la Cour suprême du Canada.

Jay Chalke, Ombudsman de la Colombie-Britannique

Jay Chalke a été ombudsman de la Colombie-Britannique depuis mai 2015. Dans ce rôle, il a mené diverses enquêtes systémiques de grande envergure, dont le premier renvoi d’une affaire à l’ombudsman par un comité législatif, qui a résulté au rapport de 2017 Ratés : Les licenciements du ministère de la Santé de 2012 et les questions connexes, l’enquête demandant le plus de ressources en 40 ans d’histoire du Bureau de l’ombudsman de la C.-B.

Jay a une vaste expérience en leadership exécutif, menant des enquêtes justes et indépendantes et en utilisant des approches modernes de règlements des différends. Ses rôles précédents comprennent la direction de la Division des Services à la justice du ministère du Procureur général; premier fiduciaire et curateur public de la Colombie-Britannique, où il était aussi membre de la délégation du Canada à la Conférence de La Haye sur le droit international privé qui a négocié la Convention de protection des adultes; sous-fiduciaire et curateur public de l’Ontario; chef de l’examen de certaines pratiques dans les établissements correctionnels du Nouveau-Brunswick et avocat de la Couronne au ministère du Procureur général de l’Ontario. Il a commencé sa carrière comme enquêteur des services correctionnels et psychiatriques auprès de l’ombudsman de l’Ontario.

Jay est membre du Barreau de la Colombie-Britannique et a été nommé Conseiller de la Reine en 2006.

 

Dr. Paul Daly, Professeur agrégé, Université d’Ottawa

Le professeur agrégé Paul Daly est titulaire de la Chaire de recherche universitaire en droit administratif et en gouvernance de l’Université d’Ottawa, après avoir été recruté de la Faculté de droit de l’Université de Cambridge. Auparavant, il a été successivement professeur adjoint, doyen associé et professeur associé à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et chercheur invité à la Faculté de droit de Harvard et de l’Université de Paris II, Panthéon Assas.   Diplômé de l’University College Cork (B.C.L., LL.M.), de la Faculté de droit de l’Université de la Pennsylvanie (LL.M.) et de l’Université de Cambridge (Ph.D.), son travail académique en droit public, influent, bilingue et primé – soit des douzaines de livres des articles de journaux revus par ses pairs, des chapitres de livres et des textes plus courts – a été cité plus de 100 fois,  entre autres à la Cour suprême du Canada, divers Cours et tribunaux canadiens, la Cour suprême de l’Australie, la Cour suprême de l’Irlande et la Cour suprême de la Nouvelle-Zélande. Son blogue, Administrative Law Matters, a été le premier blogue jamais cité par la Cour suprême du Canada. Ses publications notables incluent  A Theory of Deference in Administrative Law: Basis, Application and Scope (Cambridge University Press, 2012) and Understanding Administrative Law in the Common Law World (Oxford University Press, 2021). Depuis septembre 2019, il est membre à temps partiel du Tribunal de la protection de l’environnement du Canada.

Nadia Effendi, Associée, Borden Ladner Gervais

Nadia représente un vaste éventail de clients, tant en français qu’en anglais, lors de procédures complexes et souvent très médiatisées, notamment des litiges commerciaux (y compris des actions collectives) ainsi que des affaires touchant le droit administratif, le droit réglementaire, le droit constitutionnel et les droits de la personne.

Nadia a représenté des clients d’un grand nombre de secteurs (notamment les transports, les services financiers, la radiodiffusion et les télécommunications, l’énergie, le divertissement, etc.) et est particulièrement versée dans les domaines du droit des transports, du droit électoral, de l’accès à l’information et des droits liés aux langues officielles.

Elle plaide régulièrement devant toutes les instances judiciaires fédérales et provinciales ainsi que des tribunaux administratifs, prend souvent part à des commissions d’enquête et a représenté des clients devant la Cour suprême du Canada à de nombreuses reprises.

John Mather, Partenaire, DMG Advocates LLP

John Mather pratique le litige de droit commercial et public chez DMG Advocates LLP. John comparaît devant la Cour supérieure de l’Ontario et la Cour d’appel de l’Ontario. Le travail en droit administratif de John se concentre sur les enquêtes publiques et les procédures des enquêtes règlementaires et disciplinaires. Plus récemment, John a agi comme avocat de la Commission de l’honorable juge Paul Rouleau sur l’état d’urgence, qui a enquêté sur la décision du gouvernement fédéral d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence en réponse au Convoi de la liberté et leurs protestations, en janvier et février 2022. Avant cela, John a agi comme avocat associé à l’Enquête judiciaire Collingwood. Avocat de service à l’Enquête sur les soins de longue durée de la COVID-19, il a représenté un témoin devant l’Enquête sur le Réseau de train léger sur rail (TLR) d’Ottawa. John a été membre de l’exécutif en droit administratif du Barreau de l’Ontario durant les deux dernières années.

Kate McGrann, Associée, Crawley MacKewn Brush LL

La pratique des litiges de Kate inclut des cas complexes dans les domaines de droit corporatif et commercial, de discipline professionnelle, du travail, de la fraude et des enjeux de diffamation. Elle a comparu devant plusieurs niveaux des cours de l’Ontario ainsi que devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et devant divers arbitres et tribunaux administratifs. Sa pratique se concentre significativement sur les règlements en matière de valeurs mobilières, agissant de façon régulière sur des enquêtes et des procédures devant la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et l’Association des courtiers de fonds mutuels. Elle a également de l’expérience à traiter de questions devant le Collège des médecins et chirurgiens de l’Ontario, la Commission des affaires municipales de l’Ontario et le Conseil de planification des normes financières.

Kate était l’avocate principale de l’ancien juge en chef Frank Marrocco à l’Enquête judiciaire Collingwood qui enquêtait sur la vente de 50% des intérêts du réseau hydroélectrique de la ville, entre autres choses. Elle était co-avocate principale à la Commission sur les soins de longue durée de la COVID-19 qui a enquêté sur les décès causés par le virus dans les foyers de soins de longue durée. En 2017-2018, elle a agi à titre d’avocate principale d’application de la loi au sein de la Direction de l’application de la loi de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, en détachement. Dans ce poste, elle représentait le personnel de la Commission sur plusieurs enjeux d’application de la loi, dont des poursuites sur des allégations d’échanges non-enregistrés, de distributions illégales et de fraude, et prodiguait des conseils sur des enquêtes confidentielles. Elle a agi pour le personnel dans une audience conjointe significative devant la Commission et l’Autorité des finances et des affaires des consommateurs de la Saskatchewan, impliquant l’interprétation d’un régime d’offre d’achat nouvellement adopté et son applicabilité à une offre d’achat contestée dans l’industrie du cannabis. 

Avant de se joindre à Crawley MacKewn Brush, madame McGrann était une associée dans un cabinet en contentieux de Toronto, y pratiquant aussi les litiges civils et règlementaires. Au cours de sa carrière, elle a conseillé et représenté des clients sur une large gamme de sujets, allant des droits autochtones à la propriété intellectuelle, le droit municipal et la négligence professionnelle. Elle détient un JD de la Faculté de droit de l’Université de Toronto et un B.Sc de l’Université McMaster, où ses recherches et une publication portait sur la résistance de bactéries aux antibiotiques.

En 2021, Kate s’est vue décerner par Lexpert la distinction Rising Star Award (le prix de l’étoile montante) qui reconnaît les avocat.e.s chefs de file de moins de 40 ans, à travers le Canada. Elle a également été classée par Lexpert comme une avocate cheffe de file en matière en matière de litiges en valeurs mobilières. Kate a été reconnue par Benchmark Litigation Canada comme l’une des principales juristes en matière de litiges. Elle a aussi été reconnue par Benchmark Litigation Canada comme une future étoile en matière de litiges

 

Mélanie Raymond, Juge administrative, Tribunal administratif du travail

Depuis 25 ans, Me Mélanie Raymond s’efforce de remettre l’humain au cœur des processus à fondement juridique.

Avocate, détentrice d’une maîtrise en communication et d’une formation de cycle supérieur en prévention et règlement des différends, elle a pratiqué le droit en cabinet privé, et au sein de la fonction publique fédérale, avant de se tourner vers la réalisation de consultations axées sur la participation citoyenne et d’études d’impacts sociaux de projets d’entreprises à l’étranger. Elle a aussi créé différents outils communicationnels traitant d’enjeux sociaux et juridiques pour l’Association du Barreau canadien.

Juge administrative dans le domaine du droit du travail et dans le domaine de l’immigration, elle a siégé dans plus d’un millier de dossiers et rédigé autant de décisions, tant en première instance, qu’en appel. Elle constate, au quotidien, les défis posés par la prise en compte de la diversité.

Me Raymond élabore et offre différentes formations sur des thèmes liés à l’intelligence culturelle, la communication, la résolution de conflits, l’approche participative et le respect de la dignité de la personne.

Sarah Simpson, Conseillère principale en communications, Commission des pertes massives (Cabinet de relations publiques National)

Sarah Simpson est actuellement la directrice principale, relations avec les entreprises et relations publiques, Cabinet de relations publiques NATIONAL en Atlantique. Elle a travaillé dans le domaine des communications et de l’engagement public à Halifax pendant plus de dix ans, dans plusieurs secteurs, dont l’énergie, la défense, et les organismes à but non-lucratif.

Plus récemment, Sarah était la conseillère principale de la Commission des pertes massives, où elle gérait les parties prenantes et l’engagement public, les relations médias, la gestion des enjeux et toutes les communications. Elle a aussi une vaste expérience à travailler sur des projets de collaboration qui rassemble le gouvernement, le secteur privé et les organismes communautaires afin de créer des opportunités pour les groupes sous-représentés et mettre en œuvre des initiatives nationales de recherche. Sarah apprécie d’être engagée dans sa communauté et siège actuellement sur les C.A. de Alice House et 2B Theater.

Michael Tansey, Conseiller principal, Communications, Commission sur l’état d’urgence (Tansey Communications)

Michael Tansey est un professionnel des communications, depuis plus de 30 ans, en planification de communications stratégiques, relations médias et communications de crise. Ancien journaliste, M. Tansey a travaillé sur quatre enquêtes publiques, dont la Commission sur l’état d’urgence et la Commission d’enquête sur l’attentat à la bombe commis contre le vol d’Air India 182. Il est également auteur et photographe indépendant.